Plus de 200 000 personnes parlent et/ou comprennent le breton, que les anciens continuent de transmettre aux jeunes générations. Et une personne sur deux de l’un des 5 départements concernés, en a des notions.
De ce côté de la France, à la pointe de la péninsule, de nombreux médias s’expriment en Breton, et les « étrangers » comme l’on dit ici, n’en décryptent strictement rien. En Haute Bretagne l’on est particulièrement attachée à ses racines et à défendre ses traditions.
Le fait que la langue bretonne perdure, révèle l’importance du folklore et des us et coutumes, qu’il est impossible de laisser submerger par l’identité nationale. La Bretagne affiche souvent des velléités d’indépendance en termes de pensées et de raisonnements.
Ce qui interpelle en premier lieu c’est que le breton n’ait jamais cessé de circuler, sous ses deux formes, écrites et orales. Il n’a rien à voir avec un patois, il est une langue à part entière, dont les règles de grammaire et d’orthographes ont été établies dès le 17e siècle.
Progressivement, le breton s’est enrichi et organisé, pour favoriser la communication dans tous les domaines, transmis aux enfants par les parents mais aussi enseigné à l’école. Alors qu’au 19e siècle les langues régionales se sont délitées, le breton a résisté.
Il reste encore aujourd’hui plus de 18 000 élèves qui en apprennent les bases, sauvegardant ainsi un peu de l’âme de leurs ancêtres. L’histoire du breton en tant langue est une des richesses du patrimoine régional français.
Cette soif d’originalité régionale, a conservé intacte les mots et les expressions chères aux vieux bretons. Pour en saisir le sens, pour en extraire des bribes, les non initiés trouveront l’essentiel dans notre dictionnaire breton.
L’essentiel du parler et comprendre le breton en un simple clic.
Parler à l'envers ce n'est parfois pas si facile. Un dictionnaire de verlan peut-être utile !
Oh, putain ... con ! Comprendre un marseillais parler n'est parfois pas simple.